Hyménoplastie, ou reconstruction de l’hymen

Introduction

L’hymen est une membrane située à l’entrée du vagin, et obturant de manière non hermétique celui-ci. Il est généralement rompu lors d’un rapport sexuel, ou d’un léger traumatisme lié à une pratique quelconque (équitation, chute…).

Cependant, certaines pratiques rituelles exigent la présence d’un hymen intact avant un mariage. Par convenance personnelle, ou dans les suites d’une agression sexuelle, une reconstruction d’hymen peut être demandée.

L’hyménoplastie est l’acte de chirurgie esthétique permettant la reconstruction de l’hymen sans cicatrice visible. Cette fine membrane est généralement rompue dans les suites du premier rapport sexuel.

Dans la plupart des cas, une reconstruction de l’hymen peut être demandée par une patiente dans un but rituel, avant un mariage. Elle peut également être demandée dans les suites d’une agression sexuelle, ou pour convenance personnelle.

L’hymen est reconstruit à partir des reliquats de l’hymen. Ils sont avivés, puis suturés entre eux. En l’absence de reliquats, l’hymen peut être reconstruit à partir d’un lambeau de muqueuse vaginale.

Aucune cicatrice n’est visible après une hyménoplastie. Seuls les fils de suture sont visibles durant les 3 semaines suivant la chirurgie.

L’hyménoplastie est un acte chirurgical. Le chirurgien est donc tenu au secret médical, et ne dévoile en aucun cas à une tierce personne une quelconque information concernant la consultation, l’acte chirurgical, ou toute autre information.

Oui on peut y associer des gestes, comme une nymphoplastie (réduction des petites lèvres), une augmentation du point G, ou encore une augmentation des grandes lèvres.

Comme toute chirurgie, le risque zéro n’existe pas. Même si ces complications sont rares, elles restent cependant possibles. Ces complications, si elles sont bien traitées, ne laissent la plupart du temps aucune séquelle.

Complications générales :

  • liées à l’anesthésie
  • hématome
  • infection

Concernant l’hyménoplastie :

  • désunion

Avant l’intervention :

Deux consultations préopératoires espacées de 15 jours sont nécessaires avec le chirurgien, et au moins une consultation auprès d’un médecin anesthésiste.

Durant ces consultations :

  • les réelles motivations de la patiente seront évaluées
  • des photos seront prises
  • les caractéristiques de l’intervention seront définies (cicatrices (gestes éventuels associés)
  • un devis personnalisé sera remis

Il est recommandé d’arrêter le tabac 1 mois avant l’intervention et 2 mois après.

L’arrêt des anticoagulants et/ou antiagrégants plaquettaires doit être réalisé 1 semaines avant l’intervention.

Comment se déroule l’intervention ?

L’intervention peut se dérouler sous anesthésie générale anesthésie locale avec sédation, ou locale pure, et se fait en chirurgie ambulatoire, c’est-à-dire que la patiente entre le matin et ressort le soir-même.

L’opération se fait en position gynécologique, et dure en moyenne 45 minutes.

Le postopératoire :

  • Les suites postopératoires sont généralement peu douloureuses, et des antalgiques sont prescrits, de manière à bien contrôler la douleur
  • Les douches sont autorisées dès le lendemain de l’intervention avec un savon intime
  • Les sutures sont réalisées par un fil résorbable. Aucun point de suture n’est donc à retirer
  • un saignement minime peut être présent durant 2 à 3 jours
  • Les activités sexuelles sont proscrites durant 4 semaines
  • La pratique de sport est déconseillée durant 4 semaines après l’intervention
  • Des consultations postopératoires sont planifiées avec le chirurgien. Le patient est généralement revu une fois par semaine jusqu’à cicatrisation complète, puis à 1, 3, 6 et 12 mois

Tarifs et prise en charge

L’hyménoplastie n’est jamais pris en charge par la sécurité sociale, il s’agit d’une intervention purement esthétique.

Elle n’est donc pas remboursée par la sécurité sociale ni par les mutuelles. L’hospitalisation ainsi que les frais de l’intervention ne sont pas pris en charge. Ils sont donc, en plus des honoraires du chirurgien et de l’anesthésiste, à la charge du patient.

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